Une fable écologique puissante et porteuse d’espoir
Le jeune Jason et sa famille s'installent dans des arbres pour lutter contre la construction d'une autoroute, qui doit entraîner la destruction de ces arbres. Avec d'autres familles, ils forment un véritable village, à 12 mètres du sol. Un jour, Steve, un bûcheron pas comme les autres, les rejoint.
Mais quelques jours plus tard, en pleine nuit, la police embarque de force les manifestants et Jason, qui a réussi à leur échapper avec Steve, regarde bouleversé les tronçonneuses massacrer les arbres sur lesquels ils ont vécu. Il pense que la guerre contre les machines est définitivement perdue mais Steve lui prouve le contraire en l'emmenant dans un autre village du ciel qui résiste. Jason comprend alors que la solidarité est une arme invincible. De retour chez lui, en ville, Jason sait qu'il est devenu, à jamais, un enfant des arbres.
Adaptée du livre d’Erri de Luca
Le poid du papillon est un hymne vibrant à la nature à travers le récit d’une confrontation entre l’homme et l’animal au cœur de la montagne.
Erri De Luca condense ici sa vision de l’homme et de la nature, nous parle de la montagne, de la solitude et du désir. C’est aussi une méditation poétique sur les leçons de vie, selon l’auteur, que nous donnent parfois les animaux : « Les animaux vivent dans le présent comme du vin en bouteille, prêts à sortir. Les animaux savent le temps à temps, quand il est utile de le savoir. Y penser avant est la ruine de l’homme et ne prépare pas à être prêts. »
Lecture musicale sur Élisée Reclus
Commandée pour le festival Les Réclusiennes à Ste-Foy-La-Grande, cette lecture musicale revient sur les traces de ce géographe libertaire, militant et théoricien anarchiste français.
Elisée Reclus fut un pédagogue et un écrivain prolifique, précurseur de la géographie sociale, de la géopolitique, de la géohistoire et de l'écologie.
"Semblables au ruisseau qui s'enfuit, nous changeons à chaque instant; notre vie se renouvelle de minute en minute, et si nous croyons rester les mêmes, ce n'est que pure illusion de notre esprit. "
Les 7 plumes de l'Aigle, c'est l'histoire vraie de ce jeune homme argentin qui reçoit sa première initiation auprès de El Chura, personnage énigmatique et puissant, rustique et profond, fantôme des ruines de Tiawanaku en Bolivie. Dans cet extrait d'une trentaine de minutes, nous suivons Luis, pas à pas, dans ses découvertes et ses doutes, ses interrogations et ses révélations.
Les 7 plumes de l'Aigle, c'est le chemin de tous ceux qui écoutent palpiter la vie. Et nous nous laissons porter par la plume ardente de Gougaud, ce raconteur flamboyant, chez qui tout fait sens : le style, l'histoire, la magie des rencontres, des signes et du destin. Les phrases sont posées comme une évidence sur notre propre vécu, parce que les paysages décrits sont autant d'horizons dans lesquels on plonge avec délice. Dans cette histoire ou entre les lignes, chacun y trouvera son compte. Ce récit est une magnifique recherche sur la sagesse et sur le sens de la vie.
L'histoire d'une femme prise dans la tourmente de l'après guerre civile espagnole (de la Retirada à nos jours). Un récit familial de lutte et de transmission.
<<Août 1960
Depuis des heures nous égrenons le nombre de kilomètres et même leur décomposition en centaines de mètres matérialisés par des petites bornes leues.
Cette occupation nous permet ponctuellement d’échapper à l’état de sièges» qui règne dans la voiture. La banquette arrière, partagée en trois par des frontières invisibles contient toutes les tensions et les affrontements violents et silencieux entre mes frères et moi.
Souvent la voiture ralentit et s’arrête, bloquée par des travaux. Des groupes
d’hommes gardés par des soldats travaillent à la création de la Nationale 1 de Burgos à Madrid.
Mon père dans ces moments-là, baisse la vitre et leur dit quelques mots
faussement détaché. Que peut-il éprouver protégé qu’il est par la voiture
immatriculée en France ? A quoi pense-t-il ? >>»
Lecture musicale de poèmes militants de Pablo Neruda
La Compagnie du SI a choisi des poèmes qui mettent en avant ferveur militante et l'engagement politique de ce grand humaniste.
Les poèmes de Pablo Neruda s'enchaînent sur un tempo que fixe la musique (chants, guitare, sons de manifs du Chili...), librement inspirée de milongas, vals, bagualas et autres rythmes et harmonies sud américaines.
« Il reste que je ne suis qu'un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j'ai été. J'ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j'en ai frôlé la mort plus d'une fois et j'ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j'ai écrit et aimé la vie. »
Pablo Neruda
« Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime politique extrême : l’Etat brun (…)
Sait- on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?
D’après L’ennemi, Davide Cali et Serge Bloch, Editions Sarbacane
C'est la guerre.
On voit quelque chose qui pourrait être un désert, dans lequel il y a deux trous. Dans les trous, deux soldats. Ils sont ennemis.
S'informer, utiliser son esprit critique, agir individuellement et collectivement. C'est à cette prise de conscience qu'appelle l'histoire de ces deux soldats.
« Toujours sous la forme d’une lecture mise en scène et en musique, les deux artistes donneront vie à des extraits de « L’ennemi », roman à travers lequel Davide Cali a imaginé le terrible quotidien de deux soldats enfermés dans leur solitude, dans leur condition d’ennemi l’un pour l’autre. Si éloignés par l’idéologie et si proche dans les faits. « Une véritable ode à la réflexion, à la tolérance, de l’inutilité des combats contre nos frères humains. » O. G./ Sud Ouest / 03/12/2014
Adaptée du livre de Joseph Boyden
Le témoignage poignant de 2 indiens engagés volontaires pendant la guerre de 14-18
1919.
Nord de l’Ontario.
Niska, une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d’Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre. À sa grande surprise, l’homme qui descend du train est son neveu Xavier qu’elle croyait mort, ou plutôt son ombre , méconnaissable. Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l’engagement dans l’armée canadienne avec Elijah, son meilleur ami, et l’enfer des champs de bataille en France…
D’après La Peur, de Gabriel Chevallier, Editions Le Dilettante
Gabriel Chevallier, que l’on reconnaît sous les traits de Jean Dartemont, raconte la guerre de 1914- 1918 telle qu’il l’a vécue et subie, alors qu’il n’avait que vingt ans. Le quotidien des soldats – les attaques ennemies, les obus, les tranchées, la vermine – et la Peur, terrible, insidieuse, « la peur qui décompose mieux que la mort ». Parue en 1930, censurée neuf ans plus tard, cette oeuvre, considérée aujourd’hui comme un classique, brosse le portrait d’un héros meurtri, inoubliable.
La Compagnie du SI reçoit le soutien du Conseil Départemental de la Gironde, du Conseil Régional d'Aquitaine et du Ministère de la Culture et de la Communication
Association loi 1901 - SIRET 401 448 436 000 48 - Code APE 9001 Z